HISTOIRE DU JUMELAGE ENTRE CHENEVELLES ET GUERSTLING


Extrait de l’album photo composé par Monsieur TOUZALIN, Instituteur de Chenevelles

Septembre 1939

Monsieur LEDUR, maire de Guerstling (Moselle) et ses concitoyens, chassés par la guerre, sont évacués et arrivent à Chenevelles (Vienne).
D’aucuns partiront après l’armistice de 1940 mais la plupart ne regagneront leur village qu’en 1945.
Des mariages ont uni Lorrains et Poitevins.
Des relations amicales se sont établies… puis les années, les décennies passent… l’éloignement…
Est-ce l’oubli ? certes pas, mais chacun est préoccupé par sa propre vie.

1990-1991

La municipalité de Guerstling décide de faire un lotissement.

Ce sera le «Lotissement de Chenevelles». Les plans de situation – 1990 – et de voirie – 1991 – sont adressés au Maire de Chenevelles et il serait souhaitable que les Chenevellois soient présents lors de l’inauguration. Messieurs les Maires de Guerstling et de Chenevelles prennent contact. Monsieur SCHNEIDER se veut convaincant ; Monsieur GUÉRIN est prudemment optimiste. Mais il faut être patient et persévérant. Alors, au fil des ans, les difficultés s’amenuisent.

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Edmond SCHNEIDER et Claude GUÉRIN

1994

D’officielles, les relations téléphoniques deviennent amicales. Edmond et Claude échangent leurs suggestions et le rêve devient réalité. Chenevelles sera à Guerstling le 15 juillet prochain.

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Vendredi 15 juillet 1994 – Les Chenevellois se rendent à Guerstling


Samedi 16 juillet 1994

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Découpe du ruban lors de l’inauguration du lotissement

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dévoilement de panneau

Au vin d’honneur qui suivit l’inauguration lecture fut faite d’un petit poème sans prétention sur l’Amitié. L’Amitié qui est l’emblème de ces jours.

L’Amitié
N’a pas le bruit métallique et froid
De ces pièces qui s’entrechoquent
Et qui se dilapident parfois
Quand les familles se disloquent.
Ce n’est pas de ces montagnes d’or
Qui sont par l’avarice amassées ;
Mais c’est cependant un trésor
Pas toujours au grand jour étalé…

L’Amitié !
Ho ! ce n’est pas une valeur
Sonnante et trébuchante.
Mais elle vous réchauffe le cœur
Et puis…elle vous enchante.
C’est elle qu’on distribue sans compter
Franche, simple… bien sincère.
C’est l’universelle panacée
Qui soulage les misères.

L’Amitié !
Elle ne vous coûte presque rien,
Un tendre mot, un sourire…
Mais elle laisse à votre prochain
De vous, un très bon souvenir.
Et c’est cette fleur magnifique
Qui fait les bouquets les plus jolis
Dont le doux parfum romantique
Embaume les senteurs de la vie.

L’Amitié…

Henri Furgé


«Au revoir»

Prévu pour 15 heures, ce n’est qu’après 17 heures qu’eut lieu le départ en emportant nos souvenirs.
Qu’un hommage soit rendu à toutes celles et à ceux qui ont fait de ces trois jours un enchantement.


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